Les Églises

L’église des Pénitents Bleus

de construction antérieure aux fortifications il n’en reste plus que la porte d’entrée, dans le jardin de la maison Paul Despouey, située à l’ouest du château et de la tour de guet, rue Maubec, (maintenant rue du Panorama de Bigorre). Certaines pierres brulées sont les témoins des guerres de religion de 1569. Au-dessus de l’entrée principale on imagine un fronton avec arcade pour l’emplacement d’une cloche.

L’église paroissiale Saint Cyr – Sainte Julitte

Église St Julitte et la Halle

Église St Julitte et la Halle

Elle semble relever du gothique tardif, soutenue par de puissants contreforts. Son chevet à l’est percé d’une rosace fait corps avec le rempart dominant de la vallée de l’Adour. Les bâtisseurs ont rencontré des difficultés pour faire coïncider la géométrie ogivale avec le cadre roman dans lequel ils ont voulu l’inclure à la fin du XVIe siècle.

A l’ouest l’ancienne tour de guet du château, en partie détruite, est coiffée d’un clocher et surmonte le porche.

En 1626 Richelieu ordonna la destruction des places fortes protestantes

dont faisait partie Castelnau Rivière Basse. Malgré l’amputation de son sommet, la tour a conservé à sa base à peu près les contours d’origine. On y accède par un escalier en pierre situé dans la tourelle hexagonale : au premier étage, le sol de la salle de garde est couvert de dalles de pierre, on y voit une belle cheminée, et deux ouvertures, l’une au sud, l’autre au nord.

Sous le porche et au-dessus de la porte d’entrée de l’église , on distingue les sculptures d’une pierre gallo-romaine, à savoir un cheval et son cavalier, des colonnades, cinq rosaces et des feuilles. Église classée monument historique.

L’église de MAZERES

Église de Mazères

Église de Mazères

Très belle église romane qui aurait été commencée par les Templiers puis après la suppression de l’ordre en 1310, terminée par les Chevaliers de saint Jean de Jérusalem. Sa tour fortifiée date du XIIe siècle et ses constructions successives s’étalent jusqu’au XVIIIe siècle.

Le décor est limité au chevet et au portail. On peut y déceler de nombreuses influences :

  • Les crinières bouclées des lions, la forme de leur queue, les serres d’oiseau de proie se retrouvent à SAINT SEVER, tandis que l’arc qui entoure le Christ, la lourdeur des corps se retrouvent à Burgos en Espagne.
  • Les mêmes types de Feuillage sont également visibles à la basilique Saint Sernin de Toulouse. Les sculptures du portail ont des caractères communs avec celles d’Aignan (Gers) ou de Saint Jacques de Compostelle.

L’église abrite une chasse de marbre blanc

ayant contenu les reliques de Sainte Libérate, martyre chrétienne du Ve siècle, décapitée et enterrée dans le bois de Montus.

Sainte Libérate, sœur de Sainte Quitterie

(Air sur Adour) aurait le pouvoir de rendre les enfants grands et robustes. Pour ce faire – selon la légende – les enfants doivent passer trois fois sous le tombeau.

Église classée monument historique.

texte extrait du fascicule Castelnau Rivière Basse, conçu et réalisé par Mmes. Y. Raymond – Despouey et N. Sautet sous l’égide du Syndicat d’Initiative